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10

by Lady Arlette

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    Pour ses 10 ans de scène, Lady Arlette s'offre un "best of" revisité : 10 titres de la Lady réarrangés par Ludwig Brosch avec des invités comme guL, Dominique Bonafini, Claire Jau, Lili Vital ou Hauchecorne et 3 titres revus par Qu'en pense Gertrude ?, Stéphane Coubray et Arnaud Herrero (de H comme ArnoH)

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1.
"Virage en épingle" C'est comme une fumée, une odeur passagère Un coin de tulipier, un rêve de ménagère Un regard appuyé, une chanson de Prévert Un "Poètes, vos papiers", un cri sur l'étagère Comme une pochette surprise, un fragment de mémoire Une petite entreprise, un cadeau dans l'armoire Un remède à la crise, un reflet de miroir Une fleur sur la banquise, un ours dans un peignoir C'est comme, c'est comme, c'est comme et c'est beau ! C'est comme un chapiteau, un moment suspendu Le vertige du grand saut, une salle des pas perdus Une lune, un escabeau, un trapézistes nu Une dresseuse de vélos, une piste aux étoiles nues Comme une rue dans la jungle, une départementale Un virage en épingle, un Paris-Montréal C'est un rideau sans tringle, une balise boréale Une immortelle déglingue, un graf' sur pierre tombale C'est comme, c'est comme, c'est comme et c'est beau !
2.
A l'ombre 03:21
"A l'Ombre" Elle a de la peine, ombre Et combien de regrets Monochrome du nombre La lumière est un souhait Si du fond des ténèbres Elle pouvait profiter D’un premier rayon-­‐zèbre Presque elle en pâlirait Elle a de la peine ombre Quand parfois elle se glisse Dans un tableau du Louvre Pour faire gonfler le lisse Aucune ombre au tableau Dit le maître au pinceau C’est la lumière encore La reine du décor J’atteins l’éclat -­‐ je rase le monde -­‐ Je suis chinoise -­‐ je vagabonde -­‐ Je joue -­‐ je jette -­‐ je lâche la proie Réfléchis-­‐tu quand tu me vois ? Mon ombre s’ennuyait A l’abri des hauteurs Les pas la massacraient Et décalaient les heures La nuit seule la calmait Nous faisait tous semblables Dans le noir elle trouvait Du calme et de l’aimable Elle attend deux bonnes heures Que la lumière passe Puis entre chien et leurre Récupère ses audaces Où est passée mon ombre ? Demande le vieux grec M’attend-­elle dans la tombe Eternelle architecte ? J’atteins l’éclat -­‐ je rase le monde -­‐ Je suis chinoise -­‐ je vagabonde -­‐ Je joue -­‐ je jette -­‐ je lâche la proie Réfléchis-tu quand tu me vois ? Raser le sol sous le soleil Se faire filet pour l’épaisseur Toujours à plat et sans prénom Toujours à terre mais jamais non Ne vois-tu pas que quand elle tombe Personne ne la relève ? Elle a de la peine ombre Mais pendant quelque temps Elle va se mettre à l’ombre Prendre une place au soleil
3.
"A l'ouest de l'éléphant" Un western sous la pluie De l’ennui en rayures On voyage sans carte Les quais suivent nos blessures Avec le long des bras Des lignes de Verlaine Les paupières en couloir On se sourit à peine Les paupières en couloir On se suffit quand même Il restera de nous Sur les bords, en dessous Des pas perdus sur ton cou On laissera de nous Des pas perdus sur ton cou On ne vaut pas un clou Sur ton cou On ne vaut pas un clou, sur ton cou Nous volons les absences Les errances et les rêves Caravelle d’élégance Nous bataillons sans trêve Avec le long du cœur Des mots et des sirènes Les désirs en mémoire On se suffit à peine Les taxis en miroir On se sourit quand même Il restera de nous Sur les bords, en dessous Des pas perdus sur ton cou On laissera de nous Des pas perdus sur ton cou On ne vaut pas un clou Sur ton cou Je ne vaux pas un clou sur ton cou Des gestes lents sous la mitraille Les impatiences dans nos pagailles Couvrons-nous de mélancolie …
4.
"Rosemary Brown" Rosemary Brown s’endort Se fond dans le décor Vide les poches de ses yeux On y entend en creux Des notes de piano La pianiste en transistor Tombe sur Brahms et B.Thov Ne les reconnaît pas C’est jamais évident Les gens à côté du temps Mille neuf cent soixante-quatre Deuxième apparition Schubert en immersion Rosemary Brown siphonne L’au-delà et puis l’automne Qui a bu l’eau du bain ? Qui a englouti la baignoire ? Qui a assassiné Chopin ? Qui a traversé le miroir ? Cinquante ans qu’elle attend Un opéra pour elle Le concerto du ciel Une idylle en voltige Un immobile vertige Qui a bu l’eau du bain ? Qui a englouti la baignoire ? Qui a assassiné Chopin ? Qui a traversé le miroir ? Qui a bu l’eau du bain ? Qui a assassiné Chopin ?
5.
"Assis au bout du vent" Je n’aime plus personne Depuis que j’ai croisé ton chien Assis au bout du vent Ivre et insolent Aux foires aux sentiments J’ai bradé mes amants Perdus dans mes serments Ils rêvent d’océan S’est-on déjà blessés S’est-on déjà trahis S’est-on laissé aller Sait-on jamais Sur mon bateau, décalée Je traverse le matin Dans un amer effort Pour devenir marin Entre deux arbres j’écris Un hangar, des anguilles Je traverse mes torts Mes châteaux s’évaporent S’est-on déjà blessés S’est-on déjà trahis S’est-on laissé aller Sait-on jamais Je n’aime plus personne …
6.
"Titube encore" Titube encore Titube sur mon cœur Sur le décor Fais vaciller mes heurs Tiens tes épaules Que je sois droite Sous tes airs Je suis acrobate Titube au bord Des murs résonateurs Titube au nord Les pavés nous donnent l’heure Est-ce qu’on vieillit plus vite Quand on va tout droit ? L’amour est-il soluble Dans l’absinthe, je sais pas Titube, d’accord Mes yeux - rétroviseurs Titube alors Mon corps-percolateur Sois insolite Resserre-moi Un peu d’illicite Sans dégâts Titube à bord De mon train voltigeur Titube à tort Je ne prends plus de voyageurs Ah si j’étais alligator Avion sonique ou interlude Troisième étage et faux décor Madone, prélude aux solitudes … Est-ce qu’on vieillit plus vite Quand on va tout droit ? L’amour est-il en fuite Même à angle plat ? Est-ce qu’on vieillit plus vite Quand on va tout droit ? L’amour est-il soluble Dans l’absence, je sais pas
7.
Blue Washington Les tourelles inspirées D’un rêve désarmant Plongent dans le métro Métal et sans amant Ma vie, toute entière Perle D’un fragment De portière Un bar à gauche Suit l‘élan D’une robe Gaudi se dérobe Ville sans censure Une ruelle, démesure Voilà ma route Et mon paradis Au bout Je porte des valises Pleines d’images Mes valises sont pleines de bruits … Je rappelle ton chemin Aéroport trompeur Je ne veux pas demain Il me manque Deux heures Ce monde, à l’envers A l’endroit S’enfuit de mon taxi Pas assez loin de toi Ici, on aboutit A rien Les courbes des maisons Ne signifient Plus rien La poésie, s’éteint Les carnets de ma nuit S’arrêtent Au matin Je n’irai pas plus loin Je porte des valises Pleines d’images Mes valises sont pleines de bruits …
8.
"Je suis Diva" Je suis Diva à voix parfois Et à vapeur ça va de soi Ma robe brise mon désarroi Le monde est léger et j’aime ça Cinquante annuités souterraines Pairs inconnus de la mondaine Mon cabaret est improbable Cirque à dentelle électrisable Dans mon chapeau tout en bazar Elvis dort sur un nénuphar Cinquante annuités souveraines Pour faire la taille de bonnet N A distance, je suis Lady de courants d’air Arlette, c’est pour vous plaire A distance, je suis Lady sans avoir l’air Arlette, c’est pour mon père Je suis Diva de bas en haut Lucide même en buvant de l’eau Ma robe s’emmêle dans mes émois Le monde est tatoué et j’aime ça Ma dentelle devient électrique Ma pensée est métallurgique Mon cabaret est convivial Aux atmosphères de Bacchanales Dans mon chapeau tout déglingué Barbie tricote une lame d’acier Mes émotions sont métalliques Ma dentelle devient électrique A distance, je suis Lady de courants d’air Arlette, c’est pour vous plaire A distance, je suis Lady sans avoir l’air Arlette, c’est pour ma mère
9.
"Je suis Madame" Je suis Madame Esther Koffi Et viens par là vous demander Un dollar cash d’humanité J’étais mariée à Monsieur Mort Il a eu tort de décéder Des sommes, des hommes et pas de clés Des coffres-forts et des trophées Spamophile, je vous offre un air Dans votre boite ombellifère Nous ne nous sommes jamais croisés J’écris une lettre, vous existez Je suis Madame Esthel Abor Comptable et parfois sycomore Ma terre est seule dans l’ombre errant Le long des fleuves de faux diamants Des larmes, des armes et pas de clés Des casques bleus et des secrets J’attends vos codes créditeurs Mon compte vole vers l’Equateur Nous ne nous sommes jamais croisés J’écris une lettre, vous existez Des sommes des hommes et pas de clés Chacun sa croix et ses damnés Je ne crains rien, je suis Madame Comme une promise j’offre mes larmes Je ne vends point l’or de mes pas Je sais, je vais, je ne sais pas
10.
"J'aime les vieilles qui fument" J’aime les vieilles qui fument Le doux bruit de l’enclume Sur leur cœur en soufflet Ca fait fffff, ça fait crrrr Comme une brise en été Sur la roue arrière gauche D’une DS déglinguée J’aime les vieilles qui fument Contre vents et curé/e/s Légères comme des dunes Leur bras d’honneur d’écume Fait valser les décrets Les lois et les coutumes D’un monde aseptisé J’aime les vieilles qui hument Un épique Chardonnay Sans fard ni costume Elles vont se coucher tard Dans un vieux lit de plume Et rêvent de lupanars De baiser, de bitume J’aime les vieilles qui fument Leur bouche en soie plissée Fait des ronds de fumée Elles dévoilent à la lune Des fesses rallumées C’est leur vie qui exhume Nos cerveaux embrumés Regardons nous vieux dans les vieux Montons les ans et le volume Clopin-clopante, on est bien mieux Pour écumer nos amertumes Oublions-nous, égarons Dieu Nos tisanes lentes, nos maladresses Ressuscitons nos rêves capricieux Mais avec ivresse … J’aime les vieilles qui fument Le doux bruit de l’enclume Sur leur cœur en soufflet Ca fait ffff, ça fait grrr Comme un doux aparté Je m’y perds et assume Mon envie d’être âgée
11.
"Ma Couturière me dit" Elle me l'a dit Elle me l'a dit la nuit Tous les chas sont gris Mais qui se glisse dans le chas ? Du fil, ma mère, la grande Zoa, une vie entière, un Granola Le printemps et son Sushi, Alice Cooper et son boa Une tête de veau bien vinaigrée, deux têtes de con, trois policiers Ma couturière Ma couturière me dit la nuit Ma couturière Ma couturière me dit la nuit Tous les chas sont gris Un bon Bourgogne, du Roquefort, un concert punk, l’Île au Trésor Catherine Deneuve, Jodie Foster, une belle gaufrette, un jambon-beurre La grande Aretha, le facteur, un train de banlieue, mon frère, ma sœur Une ombre chinoise, un chameau, Johnny Depp et le Mime Marceau Charlie Chaplin et trois chamans, Jules et Lulu et Spiderman Et mes chakras sous chapiteau chassent la chienlit au chalumeau Chasse la chienlit au chalumeau Mais qui se glisse dans le chas Mais qui se glisse dans le chas Mais qui se glisse dans le chas mais qui se glisse dans le chapeau ? Des manants, des meneurs, des marins, des mineurs Des rappeurs, des rêveurs, des rasoirs, des rieurs Papi Jo l’ascenseur, des saisons, des couleurs Lady Arlette et ses danseurs Allez hop, tous dans le chas
12.
"La Foule des séparés" Nous voilà dans la foule De tous les séparés Nos corps en vrac errant L’âme à rafistoler Nos cœurs trainent des casseroles Longues à se réchauffer Il faut du temps au sol Pour apprendre à s’élever Est-ce que tu vois le même soleil Depuis qu’on n’est plus pareils ? Est-ce que tu sens la pluie pareille Depuis qu’on n’est plus pareils ? On marche de traviole Cherchant sens au sentier Pour ceux qui dégringolent Les larmes sont dans les pieds Nos valises sous myocarde Sont lourdes à trimbaler De souvenirs locataires Et d’enfants barbouillés Est-ce que tu as le même sommeil Depuis qu’on n’est plus pareils ? Est-ce que tes matins dépareillent Nos plus simples appareils ? On ne sait plus quoi faire Des toi, des moi, des nous Dans nos pensées bétonnières Les pourquoi sont des cailloux Soupirs en bandoulière Espoirs en sac plastique On change d’itinéraire Et de rêves prophétiques Est-ce que tu vois l’amour pareil Depuis qu’on n’est plus pareils ? Est-ce que tu as les mêmes réveils Depuis qu’on dort plus pareils ? Est-ce que tu vois le même soleil ? Est-ce que tu vois la pluie pareille ?
13.
"Un verre à pied va plus loin" Mon deux-pièces délavé S’est vidé à dix heures Mon pas peu assuré Au tabac s’est perdu Seule, détrempée Une pensée le matin Un paquet de Fine En vain Les autres, des visages Avec banale éthique Mon Bordeaux d’un an d’âge Sur un tapis plastique Il va de soi Qu’un verre à pied Va plus loin Qu’une gueule de bois Installée à ma table Un couvert sans manger J’ai détruit dans le sable Mes châteaux bétonnés Mon éthique éthylique Saurais-tu avouer Esclave mécanique Qui de toi ou de moi Alcoolise ce cirque ? Il va de soi Qu’un verre à pied Va plus loin Qu’une gueule de bois Il va de soi Qu’un verre à pied Va plus loin

credits

released May 9, 2019

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Lady Arlette Rouen, France

«La Lady jongle avec la langue française comme un skateur sur une rampe d'escalier.» Normanrock

"Imaginaire sans limites, amour immodéré du jeu avec la langue française, textes ciselés intimistes à souhait et mélodies attachantes : le temps n'a pas prise sur le style de LA, entre l'énergie du rock dentelle et la douceur de la pop-poésie." Rouen.fr
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