1. |
Alligator
02:57
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OK Corral sur l’horizon
KO verbal et déraison
Iceberg royal sur solitude
Une belle saison de certitude
L’odeur des trains et leurs espoirs
Emmène-moi loin près des départs
D’un bord à l’autre et presque rien
Sur les rivages cartomanciens
J’ai pas le mot
Le mot qui va
Le mot qui sera là demain
J’ai pas le mot
Le mot qui vient
Le mot qui changera de main
Machinerie, machine arrière
Constantinople et Vancouver
Des fêlures blondes en mécaniques
Des poèmes dans des rêves en plastique
Des femmes seins nus comme les étoiles
Debout debout, suivons la flamme
Debout les mots, y a du boulot sur le bitume
J’ai pas le mot
Le mot qui va
Le mot qui sera là demain
J’ai pas le mot
Le mot qui vient
Le mot qui changera de main
Dans les immeubles où tout s’aligne
Les lampes brillent du même côté
Est-ce la prise qui les relie
Ou le coup d’une peroxydée ?
Les pieds qui pendent aux arrêts de bus
Les fuites étroites des gares routières
Pas de garage, de figurants
Des rideaux longs, des ongles blancs
Révolution en inventaire
Alligator dans la poussière
J’ai pas le mot
Le mot qui va
Le mot qui sera là demain
J’ai pas le mot
Le mot qui vient
Le mot qui changera de main
Des cordes à linges pour les envies
Des ailes, des bruits et des parvis
Lignes Immobiles et capillaires
Le pas léger dans les ornières
L’amour sans teint de nos airs gauches
L’heur du matin sur nos débauches
Debout les mots y a du boulot sur le bitume
J’ai pas le mot
Le mot qui va
Le mot qui sera là demain
J’ai pas le mot
Le mot qui vient
Le mot qui changera de main
J’ai pas le mot
Le mot qui va
Le mot qui sera là demain
J’ai pas le mot
Le mot qui vient
Alligator, je ne dis rien
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2. |
Pénélope Industrie
03:37
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Trois pas vers le couloir
Deux désirs en arrière
Schizo aléatoire
Ennui liquide, chemin de fer
Vie déambulatoire
La belle affaire, horloge polaire
Des yeux-accordéon
Débarcadère, des beaux repères
Des yeux sur l’horizon
A n’en savoir qu’en faire
Un billet pour Moscou
Des couchettes dans l’Orient
Ma robe au restaurant
De couturière, je fais la fière
Des gares en diagonales
Incendie en hiver
Mes yeux transsibériens
Aux neiges crépusculaires
Mes yeux mécaniciens
Réparent l’univers
Des kilomètres de bras
Des kilos de manière
Un amant dans l’armoire
Il manque pas d’air, le beau faussaire
Compartiment-détroit
Des valises à l’envers
Mes yeux farcis d’étoiles
S’écrasent sur le verre
Mes yeux inquiets dévoilent
L’insolence des déserts
Entre les vivants et les morts
Les trains hésitent encore
Les rails s’étirent jusqu’au port
Entre les vivants et les morts
les trains dessinent encore
Leurs brumes longues sur le décor
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3. |
A l'ouest de l'éléphant
03:56
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Pour Monsieur Rêve ...
Un western sous la pluie
De l’ennui en rayures
On voyage sans carte
Les quais suivent nos blessures
Avec le long des bras
Des lignes de Verlaine
Les paupières en couloir
On se sourit à peine
Les paupières en couloir
On se suffit quand même
Il restera de nous
Sur les bords, en dessous
Des pas perdus sur ton cou
On laissera de nous
Des pas perdus sur ton cou
On ne vaut pas un clou
Sur ton cou
On ne vaut pas un clou, sur ton cou
Nous volons les absences
Les errances et les rêves
Caravelle d’élégance
Nous bataillons sans trêve
Avec le long du cœur
Des mots et des sirènes
Les désirs en mémoire
On se suffit à peine
Les taxis en miroir
On se sourit quand même
Il restera de nous
Sur les bords, en dessous
Des pas perdus sur ton cou
On laissera de nous
Des pas perdus sur ton cou
Je ne vaux pas un clou, sur ton cou
Des gestes lents sous la mitraille
Les impatiences dans nos pagailles
Couvre-nous de mélancolie
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4. |
La Foule des séparés
02:55
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Nous voilà dans la foule
De tous les séparés
Nos corps en vrac errant
L’âme à rafistoler
Nos cœurs trainent des casseroles
Longues à se réchauffer
Il faut du temps au sol
Pour apprendre à s’élever
Est-ce que tu vois le même soleil
Depuis qu’on n’est plus pareils ?
Est-ce que tu sens la pluie pareille
Depuis qu’on n’est plus pareils ?
On marche de traviole
Cherchant sens au sentier
Pour ceux qui dégringolent
Les larmes sont dans les pieds
Nos valises sous myocarde
sont lourdes à trimbaler
de souvenirs locataires
et d’enfants barbouillés
Est-ce que tu as le même sommeil
Depuis qu’on n’est plus pareils ?
Est-ce que tes matins dépareillent
Nos plus simples appareils
On ne sait plus quoi faire
Des toi, des moi, des nous
Dans nos pensées bétonnières
Les pourquoi sont des cailloux
Soupirs en bandoulière
Espoirs en sac plastique
On change d’itinéraire
Et de rêves prophétiques
Est-ce que tu vois l’amour pareil
Depuis qu’on n’est plus pareils ?
Est-ce que tu as les mêmes réveils
Depuis qu’on dort plus pareils ?
Est-ce que tu vois le même soleil ?
Est-ce que tu vois la pluie pareille ?
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5. |
Grande Ourse
04:02
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Ma terrienne
Tu te bas
Y a du monde au dehors
Des débuts, en débats
Et des conquistadors
Un vélo
Dans la tête
Qui tourne, roues de chapeau
Sur des pistes de métal,
De bois et d’eau
Dans ta course
Aux étoiles
Tes chaines se chamaillent
Déraillent, belle échappée
Libèrent ta ferraille
Prends des bus vertigineux
Des trains verticaux et opales
Disparais dans une 403 bleue
Un dernier métro au Népal
Des rustines
Sur le cœur
Des valves maladroites
Tu traverses en danseuse
Les comètes acrobates
Tour de Chine
Sous la pluie
La vie est trop étroite
Pour ta bicyclette nuit
Ta folie ouvre-boite
Prends des bus vertigineux
Des trains verticaux et opales
Disparais dans une 403 bleue
Un dernier métro au Népal
Prends des bus vertigineux
Des trains verticaux et opales
Défie le monde dans des bottes de sept lieues
De la lune aux étoiles
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Lady Arlette Rouen, France
«La Lady jongle avec la langue française comme un skateur sur une rampe d'escalier.»
Normanrock
"Imaginaire sans limites, amour immodéré du jeu avec la langue française, textes ciselés intimistes à souhait et mélodies attachantes : le temps n'a pas prise sur le style de LA, entre l'énergie du rock dentelle et la douceur de la pop-poésie." Rouen.fr
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